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La séance de psychothérapie existentielle: le lieu de réappropriation de sa nature et de dépassement.

Comment une personne peut-elle se mouvoir dans un projet, une éclaircie dévoilant l’être ?

Peut-être en se trouvant dans une relation existentielle de communication et de confiance tacite avec le thérapeute[1], « nouvelle et autonome », authentique. Peut-être en établissant un rapport libre à toutes les possibilités de relation qui lui était jusqu’ici empêchées.

« L’autre en tant que personne ne peut pas être mis à découvert. Il se révèle ou il ne se révèle pas. Il s’ouvre dans la déchirure de son opacité et se produit au jour de cette déchirure. Mais il n’apparaît dans la réalité de son visage que dans le regard d’un autre ».

Henry Maldiney[2] nous invite à voir comment la personne se présente hors de nous plus souvent qu’en nous, dans un regard qui nous donne un avenir, où tout paraissait clos.

Une rencontre singulière comme acceptation de la différence, au seuil. 


[1] Médard Boss : Psychanalyse et analytique du Dasein, Vrin, Paris, 2007
[2] Henry Maldiney : Penser l’homme et la folie, Millon, 2007