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Un processus de coaching d’organisation : le lieu du destin commun d’un collectif engagé sur le chemin

Comment le leader d’une organisation et son équipe rapprochée sont-ils en position de générer un véritable mouvement au sein de leur système ?

Peut-être en redonnant de la place au principe de vitalité originaire, en se laissant surprendre par un processus d’auto-organisation[1] au sens d’émergence d’une propriété globale et systémique à partir d’un seuil critique d’interconnexions. Cette propriété est émergente, donc limite l’intérêt d’une planification connue d’avance à partir de l’analyse des interactions existantes et promeut l’idée de co-création entre les accompagnants, les dirigeants et les autres acteurs du système. 

Le coach crée d’abord les conditions d’une alliance forte avec le dirigeant qui porte une ambition pour l’organisation tout en accordant confiance au collectif pour innover. Cette alliance est mise à l’épreuve des faits, identité et action étant communément définis, elle se fonde sur leur capacité commune à s’ajuster aux différents cercles collectifs, les contenir.

Le coach n’a pas d’intention pour son client, il décèle plutôt ce qui fait direction de sens pour celui-ci, en se rendant présent à la façon dont le dirigeant habite le monde et communique fondamentalement avec les autres, la façon dont il se meut qui va éclairer de mêmes atmosphères, et ouvrir des horizons. 

Les séquences structurantes sont celles dans lesquelles les leaders clé deviennent porteurs de la transformation non comme des commanditaires mais comme des traducteurs puissants qui accompagnent et soutiennent authentiquement.

La conduite coordonnée d’interventions plurielles (coaching individuel, sessions d’équipes naturelles, séminaires en grand groupe, formation, supervision des accompagnants, conseil didactique au changement) souligne la dimension protéiforme du lieu.  


[1] Francisco Varela : Autonomie et connaissance, essai sur le vivant, Seuil, 1989